Un grand merci à Mestre Guará ECAP Paris et ses élèves pour la présentation-animation. Avec une roda de Capoeira ANGOLA nous avons clôturé de façon créative et originale les journées d'automne de la société française de psychopathologie de l'expression et de l'art thérapie.

Axé capoeira ! 


La capoeira Angola est un art qui nous a été transmis par nos ancêtres africains.
D’où vient la violence ? Quelle est son origine ? Dès les premiers jours de l’humanité, l’homme cherche à comprendre et s’interroge sur cette question. La violence est présente dans notre société et elle grandit au jour le jour. 
 
Vicente Ferreira PASTINHA, un Gand maître incontournable de la capoeira Angola traditionnelle, défendait une façon de jouer la capoeira dépourvue de violence. Il croyait que pour être un bon capoeiriste, il était nécessaire de dominer ses instincts de violence. Dans la capoeira Angola nous considérons que ces instincts sont naturels et nécessaires. Ils doivent être respectés : « dans l’heure de la douleur, la capoeira devient une lutte ».
 
Dans la philosophie de Maître PASTINHA, la capoeira « e tudo que a boca come ». Dans sa façon de penser la capoeira, il s’est approché des cultures orientales du Yin et Yang.

Comme dans les rituels africains, dans la capoeira Angola, la musicalité est d’une importance fondamentale. La roda de capoeira est une représentation du monde avec toutes ses contradictions. En dansant, chantant, jouant et en luttant, les capoeiristes cherchent à exorciser et à maitriser leurs démons.

A travers le son du berimbau, le capoeiriste plonge dans un monde instinctif qui va bien au delà des supposés savoirs occidentaux. 
Dans la tradition de la capoeira Angola, les maîtres donnent une importance primordiale à la préservation  des savoirs ancestraux. 

Maître Guará